Spécialités: Soins de Support

Etude HUS 5970 : étude prospective, randomisée visant à étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entrainement mental par pleine conscience (Mindfulness based stress reduction: MBSR) sur les capacités physiques et la qualité de vie des patientes ayant eu une chimiothérapie pour traiter un cancer du sein. Plusieurs travaux scientifiques ont conclu qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la progression du cancer et les risques de récidives. L’activité physique pratiquée pendant le traitement améliore la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison des femmes ayant un cancer du sein. L’entraînement mental en pleine conscience est une méthode psychologique de gestion des ruminations mentales et des émotions. Il permet de mobiliser des ressources intérieures et d’adapter la réponse face au stress, à l’anxiété et aux ruminations mentales. Il entraîne des bienfaits psychologiques et physiologiques mesurables et durables. L’objectif de cette étude est d’étudier l’effet d’un programme d’entraînement physique personnalisé associé à un programme d’entraînement mental, sur les capacités physiques et la qualité de vie de patientes ayant eu un traitement par chimiothérapie pour un cancer du sein. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 4 groupes : Les patientes du premier groupe auront un entraînement physique seul. Les patientes du 2ème groupe auront les deux types d’entraînement (physique et mental). Les patientes du 3ème groupe auront un entraînement mental seul. Les patientes du 4ème groupe n’auront aucun entraînement. Il y aura 5 visites d’une durée de 30 minutes à 2 heures, avant et après une période de 8 semaines d’entraînement physique et/ou mental par pleine conscience (MBSR). Les patientes complèteront 3 questionnaires de qualité de vie avant et après les 8 semaines d’entraînement. Des examens cardiologiques et des bilans sanguins seront effectués avant et après les 8 semaines d’entraînement. 2 examens radiologiques du cerveau par imagerie à résonance magnétique (IRM) seront réalisés à la 2ème semaine et à la fin de l’étude. La durée de l’étude pour les patientes sera de 13 à 14 semaines.

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Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 4 ans

Etude ASPIK French : étude randomisée de phase 3 comparant la prise d’aspirine à un placebo chez des patients opérés d’un adénocarcinome du colon de stade 3 ou de stade 2 à haut risque de récidive avec mutation PI3K. [essai clos aux inclusions] Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi du colon, organe du tube digestif. Il existe différents stades (de 0 à 4) en fonction de l’envahissement des cellules cancéreuses et leurs propagations. Le traitement de référence du cancer du côlon de stade 3 associe l’intervention chirurgicale qui consiste à retirer les parties cancéreuses et la chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Malgré ce traitement, le risque de récidive reste relativement important, ce qui signifie que le cancer réapparait à la suite du traitement. Certaines voies de signalisation (comme la voie PI3K) sont impliquées dans le développement de pathologies et notamment de cancer et elles peuvent être surexprimées dans certains cancers. Des études cliniques ont démontré un l’intérêt de l’utilisation de l’aspirine à faible dose qui aurait un effet protecteur majeur sur le risque de récidive. Ces études ont cependant un niveau de preuve insuffisant pour pouvoir affirmer son intérêt à ce jour. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’aspirine sur le risque de récidive après une intervention chirurgicale chez des patients ayant un cancer du côlon et porteur d’une mutation PI3K. Suite à leur intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront 1 comprimé d’aspirine quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront 1 comprimé de placebo quotidiennement. Dans les 2 groupes, le traitement sera démarré dans les 3 mois après l’intervention chirurgicale et sera poursuivi pendant 3 ans. Après la chirurgie, la décision de démarrer une chimiothérapie ou non au patient sera laissée à l’appréciation des médecins. Les patients seront suivis avec un examen clinique, des prélèvements sanguins, un bilan d’imagerie hépatique tous les 3 mois les 3 premières années puis tous les 6 mois les 2 années suivantes. Un scanner thoracique sera effectué tous les ans pendant 5 ans et une coloscopie à 3 ans.

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Etude EPARS SEIN : étude de phase 3 comparant un parcours professionnel accompagné et le parcours standard chez des femmes en activité professionnelle au moment du diagnostic de cancer du sein localisé pris en charge par chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. [essai clos aux inclusions] Retrouver une place dans la vie active suite au diagnostic d’un cancer du sein qui doit être traité n’est pas toujours facile. L’objectif de cette étude est d’évaluer si un parcours social accompagné et personnalisé permettrait un retour à l’emploi plus fréquent et/ou dans de meilleures conditions chez des femmes ayant une activité professionnelle et un diagnostic de cancer du sein nécessitant d’emblée un traitement par chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du « groupe d’intervention » recevront une chimiothérapie et bénéficieront d’un accompagnement professionnel personnalisé coordonné par un infirmier de coordination sur une période d’arrêt de 8 mois. Les patientes du « groupe parcours standard » recevront une chimiothérapie et bénéficieront d’un accompagnement conventionnel par un infirmer de coordination. Les femmes devront répondre à 4 questionnaires (à l’inclusion, le 1er jour de la 2ème, 6ème et dernière cure et en fin de chimiothérapie à 8 mois) et 2 auto-questionnaires s’assurant de la reprise du travail ou non à 12 et 15 mois et de la qualité de vie des patientes. Les patientes seront suivies pendant 15 mois.

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Étude CREDO (Concertation REtour à Domicile) : étude évaluant une concertation structurée de « retour à domicile », chez des patients ayant un cancer métastatique. Le médecin généraliste référent est le premier contact des patients ayant un cancer et retournant à domicile suite à son hospitalisation pour une 1ère cure de chimiothérapie. Il a la responsabilité de sa prise en charge globale et de la continuité des soins. L’interface de la médecine libérale et hospitalière est un enjeu important de l’organisation des soins permettant à tous les patients de rentrer à domicile dans de bonnes conditions. L’objectif de cette étude est d’assurer un lien entre la ville et l’hôpital et d’améliorer le parcours des patients ayant un cancer métastatique, lors de leur retour à domicile, suite à leur hospitalisation via la création d’une concertation structurée « retour à domicile » effectuée entre des médecins généralistes ayant une formation complémentaire en cancérologie et le médecin généraliste référent du patient. Suite à leur hospitalisation pour une 1ère cure de chimiothérapie métastatique, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du groupe standard seront pris en charge de façon classique avec une fiche de liaison standard transmise au médecin généraliste le jour de la sortie du patient. Les patients du groupe expérimental seront pris en charge selon la « concertation de retour à domicile » (CREDO) réalisée entre le patient, le médecin généraliste ayant une formation complémentaire en cancérologie et le médecin généraliste référent du patient. Une fiche de liaison CREDO sera transmise au médecin généraliste le jour de la sortie du patient. Il sera remis au patient un carnet qui sera récupéré tous les 3 mois pendant le suivi après le retour à domicile. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an par rendez-vous téléphoniques. Durant cette période de suivi, les patients répondront à des questionnaires (qualité de vie, satisfaction, évaluation des activités de la vie quotidienne…).

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